Énergies renouvelables : 5 idées reçues à oublier pour de bon
Mal comprises, parfois déformées, les énergies renouvelables (ENR) font encore l’objet de nombreuses idées reçues. Pourtant, en 2025, elles sont au cœur des politiques énergétiques, des aides à la rénovation, et de plus en plus plébiscitées par les particuliers. Décryptons les 6 principales fausses croyances pour faire le tri entre mythe et réalité.
1. « Les énergies renouvelables coûtent trop cher »
Faux.
Le coût des installations ENR a chuté ces dix dernières années. L’investissement initial est aujourd’hui largement amorti grâce :
- Aux économies d’énergie durables,
- À la hausse continue des prix de l’énergie conventionnelle.
- Aux aides à la rénovation énergétique (MaPrimeRénov’, CEE, aides régionales),
Installer une pompe à chaleur, un chauffe-eau solaire ou des panneaux photovoltaïques, c’est investir dans la performance énergétique et la stabilité de vos factures.
2. « Le solaire ne fonctionne pas dans le nord de la France »
Faux.
Le rayonnement solaire existe même par temps nuageux. Les panneaux solaires photovoltaïques et thermiques sont conçus pour fonctionner même dans des conditions de faible ensoleillement.
L’exemple de l’Allemagne, pays très équipé en solaire malgré un climat peu ensoleillé, prouve qu’il n’est pas nécessaire d’habiter dans le sud pour produire son énergie.
Pour installer des panneaux solaires, contactez une entreprise RGE qualifiée QualiPV sur annuaire.
3. « Les panneaux solaires ne se recyclent pas »
Faux.
Aujourd’hui, jusqu’à 95 % des composants d’un panneau solaire sont recyclables : verre, aluminium, silicium, etc. (source Engie)
Des filières de recyclage existent en France et se développent avec la filière REP (responsabilité élargie du producteur).
A savoir :
En fin de vie, les panneaux peuvent être démontés, réutilisés ou valorisés, sans impact négatif majeur sur l’environnement.
4. « Le bois n’est pas une énergie propre »
Faux.
Le bois énergie, lorsqu’il est issu de forêts gérées durablement, est considéré comme neutre en carbone.
Les chaudières à granulés ou bûches modernes sont labellisées (Flamme Verte, QualiBois), peu émettrices de particules, et éligibles aux aides à la rénovation énergétique.
En 2025, se chauffer au bois, c’est allier économie, performance et respect de l’environnement.
5. « Les aides à la rénovation vont disparaître »
Faux.
Même si le dispositif MaPrimeRénov’ connaît des ajustements, les financements à la transition énergétique sont maintenus.
Des aides nationales, locales et des certificats d’économie d’énergie (CEE) soutiennent toujours les particuliers dans leurs projets ENR.
Le tout, à condition de faire appel à un installateur RGE.
Même en dehors d’un contexte d’aides financières, faire appel à une entreprise RGE (Reconnu Garant de l’Environnement) reste un gage de sérieux et de compétence. Ces professionnels qualifiés respectent des normes strictes en matière de qualité, de sécurité et de performance énergétique.
Leur savoir-faire est contrôlé régulièrement, notamment via des audits de chantier, et leurs qualifications sont encadrées par des référentiels reconnus par l’État.
Au-delà des subventions, choisir un artisan RGE, c’est s’assurer d’une installation conforme, durable et bien réalisée, dans le respect des dernières réglementations en vigueur.
En résumé
Les énergies renouvelables sont fiables, économiques, adaptées à toutes les régions, et compatibles avec les ambitions de neutralité carbone.
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