Le DPE (Diagnostic de Performance Énergétique), outil clé pour évaluer la consommation énergétique d’un logement, va connaître un ajustement réglementaire au 1er juillet 2025, avec des conséquences dès 2025. Cette réforme vise à mieux prendre en compte les spécificités des petites surfaces, souvent défavorisées par le mode de calcul actuel.
Actuellement, les logements de moins de 40 m² sont surreprésentés parmi les passoires thermiques (classés F ou G). Le gouvernement a donc acté un changement de méthode de calcul pour corriger cette situation jugée injuste et inadaptée.
La nouvelle formule entrera en vigueur dès le 1er juillet 2024, mais les effets seront concrets à partir du 1er janvier 2025 : les logements concernés bénéficieront automatiquement d’une mise à jour de leur étiquette énergétique.
Selon les estimations officielles, environ 850 000 logements F ou G seront reclassés en E (voire mieux), sans avoir besoin de faire de travaux. Cela concerne notamment des studios, chambres de bonne, ou petits appartements chauffés électriquement, pénalisés jusqu’ici par une consommation ramenée au m².
Moins d’obligations de rénovation à court terme pour les propriétaires de petites surfaces.
Certains biens redeviennent louables en 2025, car ils ne seront plus considérés comme « passoires énergétiques » selon le nouveau DPE.
Pour les professionnels du bâtiment, cela modifie les perspectives de marché de la rénovation énergétique, avec des priorités qui se déplacent.
Le gouvernement rappelle que cette réforme ne remet pas en cause la trajectoire de rénovation énergétique du parc immobilier, mais vise à rendre le DPE plus juste. Les logements réellement énergivores restent ciblés par les aides à la rénovation (MaPrimeRénov’, CEE, etc.) et les obligations réglementaires à venir.
Entourez-vous de professionnels certifiés RGE compétents pour réaliser votre projet. Contactez dès maintenant un installateur !