Idée reçue : « Se qualifier RGE, c’est inutile maintenant que les aides baissent »
À l’heure où certaines aides à la rénovation énergétique évoluent ou diminuent, un discours se répand chez quelques professionnels du bâtiment : « À quoi bon se qualifier RGE si les aides baissent ? »
Et pourtant, en 2025, cette vision est réductrice. La qualification RGE va bien au-delà d’un simple sésame pour accéder aux dispositifs financiers.
La qualification RGE, un repère qualité reconnu du marché
Être titulaire d’un certificat RGE, c’est montrer que l’on respecte un cadre exigeant : compétences métier, formations à jour, techniques maîtrisées, et respect des normes. C’est une marque de confiance, recherchée par les particuliers, mais aussi les collectivités, bailleurs et entreprises qui n’ont pas nécessairement besoin d’aides à la rénovation énergétique pour leurs travaux.
Autrement dit, la valeur du RGE ne repose pas uniquement sur les subventions, mais sur la solidité du processus qu’il implique.
Une démarche de professionnalisation continue
La formation à la rénovation énergétique reste au cœur du dispositif. Elle ne remplace pas un métier : elle permet de monter en compétence, de se mettre à jour sur les réglementations, d’intégrer les évolutions techniques, et de mieux structurer ses pratiques.
Et cela vaut même sans aides. En tant que professionnel, suivre une formation (ex : QualiPV, QualiPAC, etc.) permet de :
- Gagner en légitimité,
- Rassurer une clientèle de plus en plus exigeante,
- Accéder à des appels d’offres ou marchés réservés aux professionnels qualifiés
La qualification RGE comme outil de différenciation
Face à une concurrence toujours plus dense, devenir RGE permet de se démarquer sur des marchés où les marges ne dépendent plus uniquement des aides. Les maîtres d’ouvrage, architectes ou maîtres d’œuvre intègrent souvent cette exigence de qualification dans leurs appels d’offres, quel que soit le montant ou l’origine des financements.
De plus, se qualifier RGE c’est structurer son entreprise autour d’un référentiel exigeant, qui valorise les compétences internes, encourage la qualité, et professionnalise l’organisation.
Le solaire, un exemple parlant
Prenons un exemple concret : aujourd’hui, un client qui souhaite faire poser des panneaux photovoltaïques n’a pas toujours besoin d’aide. Il cherche avant tout un professionnel sérieux, formé, et reconnu. Et cela passe par la bonne qualification pour poser des panneaux photovoltaïques : QualiPV.
Penser que la qualification RGE perd de son intérêt en 2025 à cause d’une évolution des aides, c’est passer à côté de l’essentiel.
Elle reste un outil stratégique pour se professionnaliser, se différencier et structurer son activité dans un secteur en pleine mutation.
Se former, se qualifier, devenir RGE, ce n’est pas suivre une tendance administrative : c’est affirmer une vision durable du métier.
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