Si vous réalisez des travaux de rénovation énergétique vous pouvez être temporairement exonéré de la taxe foncière. Découvrez les conditions pour en bénéficier.
La rénovation énergétique joue un rôle essentiel dans la transition vers une économie plus verte et est activement soutenue par divers avantages fiscaux. Notamment, l’une des incitations les plus significatives est la possibilité d’obtenir une exonération de la taxe foncière partielle ou totale pour une durée allant jusqu’à cinq ans. Cette exonération, accessible aux propriétaires dans les communes adhérentes à cette initiative, représente une opportunité notable de réduction d’impôts pour ceux s’engageant dans des projets de rénovation visant à améliorer l’efficacité énergétique de leur logement. Toutefois, il est important de souligner que l’accès à cette aide financière est conditionné par le respect de critères spécifiques, conçus pour assurer l’atteinte des objectifs environnementaux fixés par la transition énergétique.
L’exonération de la taxe foncière est une mesure fiscale avantageuse pour les propriétaires qui entreprennent des travaux de rénovation énergétique dans leur résidence. Elle se traduit par une réduction partielle ou totale de cet impôt, effective dès l’année suivant la réalisation des travaux. Il est essentiel de comprendre que la taxe foncière est un impôt annuel obligatoire pour tout détenteur de biens immobiliers, qu’il s’agisse de résidences, de locaux commerciaux ou même de terrains.
Cependant, il est important de noter que des possibilités d’exonération de la taxe foncière existent, permettant à certains propriétaires de bénéficier d’allègements fiscaux. En savoir plus sur la manière dont la taxe foncière est calculée, les critères d’éligibilité aux exemptions, ainsi que les implications fiscales, peut s’avérer essentiel pour une gestion financière optimale en rénovation énergétique.
Pour prétendre à l’exonération de la taxe foncière dans le cadre de rénovations énergétiques, il est nécessaire de répondre à des critères bien définis. Les logements doivent être achevés avant le 1er janvier 2009, et les travaux réalisés doivent permettre d’atteindre un niveau de performance énergétique surpassant les normes légales actuelles, conformément à l’article 1383-0 B bis du Code général des impôts. Cette mesure offre une exonération de la taxe foncière pour une durée de trois ans, qui débute l’année suivant celle où le paiement total des dépenses d’équipement est effectué, pouvant être étendue à cinq ans pour les décisions prises en 2019, avec un taux d’exonération variant de 50 à 100 %.
Pour les propriétaires de maisons construites avant le 1er janvier 1989, l’exonération est accessible pour toute rénovation visant à améliorer l’efficience énergétique, en vertu de l’article 1383-0 B. Dans ce cas, les conditions d’exonération demeurent les mêmes : une période de trois à cinq ans d’exonération suite au paiement complet des travaux, avec un taux pouvant atteindre 100%.
Cette règle ne s’applique pas forcément de la même manière à toutes les communes. Renseignez-vous auprès des collectivités territoriales pour connaître vos droits.
Si vous réalisez des travaux de rénovation énergétique dans votre résidence secondaire, vous pouvez également bénéficier de l’exonération de la taxe foncière. Pour en bénéficier, vous devez réunir les mêmes conditions énumérées ci-dessus.
Le montant de l’exonération de la taxe foncière pour les projets de rénovation énergétique dépend directement du volume d’investissement réalisé dans les travaux. Pour être éligible à cette exonération fiscale, un seuil minimum d’investissement est requis :
Cette structure tarifaire vise à encourager les propriétaires à investir dans des améliorations significatives de l’efficacité énergétique de leur habitation. L’exonération, pouvant varier de 50 à 100 % du montant de la taxe foncière, est calculée en fonction de l’importance des travaux entrepris et de leur contribution à la performance énergétique du logement. Elle représente une incitation financière substantielle pour les propriétaires souhaitant réduire leur empreinte carbone tout en bénéficiant d’avantages fiscaux.
Les travaux de rénovation énergétique qui vous permettent de ne pas payer la taxe foncière sont :
Retrouvez la liste des équipements pouvant vous faire bénéficier de l’exonération
Pour bénéficier de l’exonération de la taxe foncière suite à des travaux de rénovation énergétique, une première étape importante est de prendre contact avec votre mairie. En effet, cette exonération n’est pas uniformément appliquée sur tout le territoire ; elle dépend des décisions prises par chaque collectivité territoriale. Il est donc essentiel de s’informer directement auprès des autorités locales pour déterminer les modalités spécifiques et les droits applicables dans votre commune.
Si l’exonération est disponible dans votre secteur, la procédure à suivre implique la soumission d’une déclaration préalable. Ce document doit être remis avant le 1er janvier de l’année d’application de l’exonération, soit au centre des finances publiques, soit au centre des impôts fonciers correspondant à la localisation du bien immobilier concerné.
L’exonération obtenue a une validité de trois ans. Pour ceux envisageant de réaliser à nouveau des travaux de rénovation énergétique et de solliciter une nouvelle période d’exonération, il est important de noter qu’un délai de dix ans est requis avant de pouvoir initier de nouveaux travaux éligibles à cet avantage fiscal.
Les pouvoirs publics proposent d’autres aides financières pour les travaux de rénovation énergétique. En effet, il existe de nombreuses aides et subventions RGE pour vous aider à financer vos travaux de rénovation énergétique. Vous pouvez y prétendre en fonction de différents critères, tels que : l’année des travaux, votre statut, votre type de résidence (résidence principale ou secondaire), vos conditions de ressources, les types de travaux de que vous souhaitez engager chez vous, etc.
Les travaux de rénovation énergétique sont éligibles à de nombreuses aides et prêts : MaPrimeRénov’, TVA à taux réduit, Eco-PTZ, les aides de l’ANAH, etc. Ces aides financières sont également disponibles pour les bailleurs sociaux. Ils peuvent prétendre à MaPrimeRénov’, l’éco-prêt logement social (éco-PLS), aux CEE, au dégrèvement de taxe foncière sur les propriétés bâties et à un taux de TVA réduit.